Solidarité

EN SEPTEMBRE, NOUS AVONS SOUTENU SOS AFRICAINES EN DANGER

SOS Africaines en danger est un programme social de santé publique qui a pour principale mission de combattre le fléau qu’est l’excision en Afrique de l’Ouest. Et par extension de contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations, dans les localités les plus défavorisées en Afrique de l’Ouest, pour leur permettre d’accéder à un développement sociétal et économique harmonieux.

Les différentes actions menées par l’association, contribuent ainsi à la protection et la promotion des droits humains, des droits des femmes et bien sûr des droits de l’enfant.

 

Tour d’horizon de cette intolérable pratique d’après les données de l’UINCEF sur les Mutilations Génitales Féminines.

 

Le rapport, Les mutilations génitales féminines/l’excision : un problème mondial signale que la moitié des filles et des femmes ayant été excisées vivent dans trois pays : l’Égypte, l’Éthiopie et l’Indonésie. Le rapport s’appuie sur des études menées à plus petite échelle et des données empiriques indiquant que les MGF constituent un problème mondial relevant des droits fondamentaux et affectant les filles et les femmes dans toutes les régions du monde.  

Les mutilations génitales féminines concernent diverses pratiques. Quelle que soit la forme sous laquelle elles sont pratiquées, les MGF constituent une violation des droits de l’enfant. « Les mutilations génitales féminines diffèrent selon les régions et les cultures. Certaines formes comportent des risques mortels. Dans tous les cas, les MGF violent les droits des filles et des femmes. Nous devons tous redoubler d’efforts – gouvernements, professionnels de santé, responsables communautaires, parents et familles – pour éliminer cette pratique, » a affirmé Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe de l’UNICEF.

D’après les données, les filles de 14 ans et moins représentent 44 millions du total des personnes excisées. Les pays où l’on trouve les plus fortes prévalences de MGF pour cette tranche d’âge sont la Gambie, (56 %), la Mauritanie (54 %) et l’Indonésie où environ la moitié des filles âgées de 11 ans et plus ont subi cette pratique. Les pays où la prévalence des MGF chez les filles et les femmes de 15 à 49 ans est la plus élevée sont la Somalie (98 %), la Guinée (97 %) et Djibouti (93 %).

Dans la plupart des pays, la majorité des filles ont été excisées avant leur cinquième anniversaire.

Les données mondiales du rapport statistique sur les MGF indiquent que près de 70 millions de filles et de femmes de plus avaient subi des MGF par rapport aux estimations de 2014. Cela s’explique par la croissance de la population dans certains pays et les données représentatives au niveau national recueillis par le gouvernement indonésien. De plus en plus de données sont disponibles sur l’ampleur des MGF, ce qui fait augmenter l’estimation du nombre total de filles et de femmes ayant subi ces pratiques. En 2016, 30 pays disposent de données représentatives au niveau national sur ces pratiques.

C’est un fléau qu’il est urgent d’éradiquer

 

 

SOS Africaines en danger et les moyens mis en place par l’association :

 

Le projet consiste à mettre en place sur le terrain des moyens logistiques atypiques : 10 school bus canadiens répondant aux dernières normes anti-pollution et sécuritaires en matière de transport d’enfants seront achetés. Ils deviendront, après transformation, des dispensaires mobiles connectés capables d’atteindre les zones rurales les plus reculées.

 

Ces dispensaires mobiles agiront dans les 10 pays d’Afrique de l’Ouest identifiés par le projet, dans les villages les plus touchés par l’excision. Il s’agit du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée Conakry, Mali, Mauritanie, Sénégal et Togo.

   

Dans la partie « dispensaire » des bus, des fonctionnaires agréés, professionnels de la santé, seront à l’écoute des mamans et fillettes. Lors de tournées régionales pilotées par l’association, ils leur apporteront soutien et soins durant des visites médicales gratuites.

Dans la partie « animation », à l’arrière des bus, il y aura des outils de communication et d’animation intégrés. Les 10 dispensaires mobiles fonctionneront en réseau communiquant avec eux-mêmes mais aussi avec internet. Des communicants nationaux, professionnels du digital, utiliseront une parabole satellitaire pour faire vivre une communication maîtrisée et participative avec les communautés villageoises visitées et la puissance du réseau internet panafricain mis en place.

Cette approche nuancée créera un climat de confiance réciproque donnant place à des dialogues avec les villageois, les autorités locales, les chefs coutumiers pour améliorer les conditions d’existence de leur population.

Il sera alors abordé des sujets tels que l’évolution de pratiques coutumières engendrant des conséquences néfastes, méconnues et irréversibles pour la santé telles que l’excision et les mariages d’enfants.

 

Si vous aussi vous souhaitez soutenir l’association, c’est par ici :

www.gofundme.com/daniellemerian

 

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